Glossaire

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  • Pala

    Ce mot italien désigne un tableau d'autel (ancona, retable ou polyptyque).

    Extrait du Dictionnaire des termes techniques. L'atelier du peintre et l'art de la peinture, Paris, 1994.  

  • Panneau

    Les panneaux en bois (chêne, tilleul, sapin) qui servent à l'éxécution des tableaux peuvent être composés de une ou de plusieurs planches, assemblées les unes aux autres selon différents procédés : tenons et mortaises, papillons.

    Extrait du Dictionnaire des termes techniques. L'atelier du peintre et l'art de la peinture, Paris, 1994.  

  • Parquetage

    Système de renforcement mécanique appliqué au revers des panneaux de bois et destiné à empêcher des déformations (courbures et gauchissement) et les accidents (fissure, rupture) dus au travail du bois.

    Extrait du Dictionnaire des termes techniques. L'atelier du peintre et l'art de la peinture, Paris, 1994.  

  • Pigment

    Substance à l'état sec, généralement en poudre fine utilisée en raison de certaines de ses caractéristiques, de son pouvoir colorant ou de son pouvoir opacifiant élevé, en particulier dans les préparations de peintures.
    Les pigments des peintres médiévaux étaient les mêmes que CCWI des Grecs et des Romains : pigments stables à base de terres (ocre, jaunes, bruns, rouges) et pigments instables à base de plomb (cinabre, minium) ou de soufre et d'arsenic (orpiment),laques végétales ou animales et lapis-lazuli.

    Extrait du Dictionnaire des termes techniques. L'atelier du peintre et l'art de la peinture, Paris, 1994.  

  • Pinacle

    En architecture, couronnement d'un contrefort, en forme de cône. Par extens., ce terme désigne dans les retables-polyptyques de bois en forme d'architecture, peints ou sculptés, les petits frontons triangulaires couronnant les bandes ou les pilastres bordant les panneaux principaux. La pinacles sont, le plus souvent, peints de figures ou de seines secondaires en rapport avec le sujet principal.

    Extrait de Dictionnaire des termes techniques. L'atelier du peintre et l'art de la peinture, Paris, 1994. 

  • Polyptyque

    On donne le nom de "polyptyque" à un ensemble de panneaux de bois peints.
    Les oeuvres de petites dimensions destinées sont ainsi facilement transportables sans risques de détérioration.
    L'ère gothique est l'âge d'or du polyptyque, dont la structure continue d'être exploitée très largement, pendant tout le quattrocento et au-delà, par les plus grands artistes du temps.
    Tout comme le retable, le polyptyque épouse bien souvent les solutions de l'architecture religieuse, les anticipe parfois et tient, selon les structures qu'il adopte, de la façade d'église ou de l'arc de triomphe.
    Le registre central est, dans la plupart des représentations, privilégié par son ampleur, comme l'entrée principale d'un édifice. A ce premier registre, surplombant ou non une prédelle, les saints sont la plupart du temps représentés en pied, et à mi-corps dans les registres supérieurs pour les polyptyques à plusieurs ordres; le tout est fréquemment couronné de pinacles ou/et de statuettes.
    Ces ensembles de bois sculpté font l'objet d'une commande de la part du commanditaire, à un atelier de menuisier avant celle des panneaux peints qui viendront prendre place dans le vaste édifice. L'artiste, dans certains cas, fournit le dessin du retable; mais il arrive aussi que le peintre soit amené à substituer, dans un ensemble qui a cessé de plaire, une composition nouvelle. Cette démarche peut s'expliquer par la résistance des commanditaires à la nouveauté: l'archaïsme représente une valeur sûre. C'est ainsi que le langage orné du gothique et du gothique international peut continuer à s'exprimer tardivement dans de flamboyants polyptyques, en Vénétie par exemple et dans les Marches où l'on reste plutôt sourd à l'esprit toscan. On n'a par ailleurs aujourd'hui, à cause du démembrement de ces ensembles, aussi bien pendant la période classique qu'au XIXe siècle, qu'une vision imparfaite des polyptyques, qui nous apparaissent bien souvent comme des tableaux de chevalet séparés de surcroît des édifices pour lesquels ils ont été réalisés.
    L'Intérêt croissant pour la perspective, le développement de la peinture sur toile contribuent à la disparition progressive des polyptyques et des triptyques au cours du XVIe siècle,malgré de prestigieux exemples.

    Extrait de Dictionnaire des termes techniques. L'atelier du peintre et l'art de la peinture, Paris, 1994. 

  • Prédelle

    Ce terme (de l'italien predella, escabeau), désigne la partie inférieure d'un retable ou d'un tableau d'autel, auquel elle sert de soubassement. Les prédelles sont le plus souvent constituées de plusieurs panneaux correspondant au découpage de la composition ou du récit iconographique. Comme le retable, la prédelle est peinte ou sculptée. Lorsque celui-ci est fermé, elle est parfois dissimulée par les volets, mais, en général, elle demeure apparente. Les peintures qui ornent les prédelles évoquent le plus souvent des scènes de la vie du Christ et de la Vierge ou des saints, représentés dans la partie principale du retable. De nombreux panneaux peints surtout du trecento et du quattrocento, sont en fait des éléments de retables démembrés, notamment des compartiments de prédelles, qui parfois ont été encadrés et transformés ainsi en tableaux.

    Extrait de Dictionnaire des termes techniques. L'atelier du peintre et l'art de la peinture, Paris, 1994. 

  • Primitifs (les)

    Terme qui désigne les peintres italiens des XIVe et XVe s. et, par extension, les autres peintres européens de la fin du Moyen Âge. Il s'est dit aussi, par extension, des peintres autodidactes des XIXe et XXe s., dont l'art naïf rappelle celui des primitifs.

    Extrait du Dictionnaire des termes techniques. L'atelier du peintre et l'art de la peinture, Paris, 1994.