Collection permanente : Les Peintures Italiennes

Survolez l'image pour zoomer - Cliquez sur l'icône + pour agrandir

Tommaso del Mazza (?)

Connu de 1377 à 1392.

Saint Jean Evangéliste, Saint Louis de toulouse et la donatrice Catarina dei Franzesi, panneau latéral droit

Bois (peuplier). Fond d'or
MI 386, dépôt du musée du Louvre - Avignon, musée du Petit Palais
12910182283877_region
12900016975507

7 sur 33

14e siècle

12906737933568
12906737933568

ITALIE, XIVe et XVe siècles
Florence de 1370 à 1420


Architecture et agencement de la salle :

La salle V constitue l'angle sud-ouest des deux nouvelles façades bâties par Julien de La Rovère sur les côtés sud et ouest du palais épiscopal du XIVe siècle.

La salle 5 est consacrée aux peintres florentins de la seconde moitié du XIVe et du début du XVe siècles.

A Florence, après la fameuse peste de 1348, les commandes des églises, des couvents, ainsi que des riches marchands et banquiers suscitent une abondante production picturale.
Giotto y demeure un modèle pour les peintres organisés en ateliers, souvent dirigés par les générations successives d'une même famille. On peut citer pour cette époque l’atelier des Cione (Andrea Orcagna, Nardo et Jacopo di Cione) et l’atelier des Gerini (Niccolo di Pietro et Lorenzo di Niccolo Gerini), dont quelques œuvres sont présentées dans la salle 5. .

Les dernières années du XIVe siècle voient se développer à Florence un courant « néo-giottesque » auquel appartient un ensemble monumental de composition traditionnelle : le triptyque de la Vierge et l'Enfant entre saint Antoine, saint Jean-Baptiste, saint Jean Evangéliste, saint Louis de Toulouse et deux donateurs. Ce triptyque avait été commandé pour l'autel majeur, dédié à saint Jean-Baptiste, de l'hôpital fondé à Florence en 1386 par Bonifazio Lupi, le donateur représenté sur le volet gauche du triptyque (son épouse Catarina dei Franzesi figure sur le volet droit). Cette œuvre est maintenant attribuée à Tommaso del Mazza.

Deux ensembles de panneaux de Mariotto di Nardo représentant d’une part des Scènes de la vie du Christ et d’autre part la Légende de saint Laurent, évoquent l’influence de l’art de la miniature sur la peinture sur panneau. Les Scènes de la vie du Christ ornaient peut-être un meuble de sacristie.